Le procédé de vinification du champagne
L’essentiel : pour avoir un vin de qualité, il faut partir d’une matière première saine et conforme à nos besoins (teneur en sucres et acidité des moûts).
Détaillons donc les principales étapes de ce procédé si particulier : le pressurage, la fermentation alcoolique, la fermentation malolactique, l’assemblage et le tirage.
1. Le pressurage :
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La législation champenoise en vigueur est la suivante pour le fractionnement des moûts : il faut 160 kg de raisin pour obtenir 102 litres de moûts. Nos pressoirs écrasent 4000 kg à chaque marc nous donnant 2550 litres de moût « débourbé ». Pour comparaison, dans les autres régions viticoles, il faut 130 kg de raisin pour 100 litres de moûts. |
2. La fermentation alcoolique :
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La surveillance (prise de la température et densité du jus) de son déroulement est primordiale afin que celle-ci se déroule bien et qu’elle soit complète afin d’éviter toute déviation microbienne. |
3. La fermentation malolactique :
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4. L’assemblage :
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5. Le tirage – la prise de mousse :
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Nos bouteilles resteront ensuite en cave pendant 3 ans au minimum. Durant cette période, elles subiront diverses transformations qui font de chaque champagne, un champagne unique. |